Addiction...
Sa vie vacille au bord des tombes,
Comme son envie quand il succombe,
A celle qui est comme par magie,
Ta remplaçante, son héroïne...
Sa vie s'étiole, plus il picole,
L'alcool, n'est plus son ennemie,
Cette petite fiole est sa folie,
Il dégringole, ça te désole.
Il boit, mais ce ne sont pas tes mots ;
Tu préférerai qu'il s'abreuve de tes paroles,
Au lieu de te nourrir de ses maux,
Ses belles phrases s'envolent.
Et lorsque tes yeux pleurent,
Que tu as mal et que ton cœur saigne,
Que tu as peur ; tu rêves d'une vie meilleure,
Mais tu ne veux pas que l'on te plaigne.
Et tu es toujours là à le craindre.
A feindre de le comprendre,
Pour mieux te défendre.
Et il frappe, et il cogne,
Sur ton corps désarmé.
Ta vie, comme cette eau qui ruisselle,
Dans ce corps qui chancelle,
S'en trouve affectée.
Ta vie s'achève,
Et tu te meures peu à peu.
Il boit mais pas de l'eau ;
Tu préférerai qu'il s'abreuve de tes mots,
Qu'il goûte tes paroles,
Au lieu de te nourrir de ses maux.